Sedna Goes Climbing
Liberté, autonomie et légèreté en milieu arctique. Expédition amphibie sur la côte Est du Groenland.
Pour explorer les montagnes de la côte Est du Groenland, nous avons mené cet été une expédition d’un mois au départ de l’Islande.
Animés par une quête de liberté et d’autonomie, nous avons cherché à nous affranchir des dépendances logistiques et des entraves géographiques, tout en limitant au maximum notre impact. Pour cela, nous avons fait le choix de la légèreté et de l’adaptabilité, en mêlant alpinisme et navigation, en utilisant un catamaran de sport comme véhicule et en éliminant tout le superflu.
Animés par une quête de liberté et d’autonomie, nous avons cherché à nous affranchir des dépendances logistiques et des entraves géographiques, tout en limitant au maximum notre impact. Pour cela, nous avons fait le choix de la légèreté et de l’adaptabilité, en mêlant alpinisme et navigation, en utilisant un catamaran de sport comme véhicule et en éliminant tout le superflu.
L’histoire
De Reykjavik à la calotte glaciaire : 700 milles nautiques en catamaran de sport, trois glaciers et un sommet.
1. L’adaptation
Au début de l’été, nous avons transformé un catamaran de sport d’occasion, conçu pour régater à quelques centaines de mètres de la côte, en véhicule capable de naviguer aussi bien en haute mer que dans les fjords et de transporter notre matériel. En mer comme en montagne, nous nous sommes fiés à des systèmes low-tech et fiables, que nous savons réparer en cas de besoin.
2. L’approche
La première étape fut de rejoindre le Groenland, par la mer. Partis de Reykjavik le 3 août, nous avons longé les côtes islandaises durant trois jours avant de nous élancer pour une traversée de 200 milles nautiques vers les fjords de la côte Est. Après deux jours de haute mer, nous avons atterri à la hauteur du 69ème degré de latitude, à près de deux cents kilomètres du seul village de la région.
Au début de l’été, nous avons transformé un catamaran de sport d’occasion, conçu pour régater à quelques centaines de mètres de la côte, en véhicule capable de naviguer aussi bien en haute mer que dans les fjords et de transporter notre matériel. En mer comme en montagne, nous nous sommes fiés à des systèmes low-tech et fiables, que nous savons réparer en cas de besoin.
2. L’approche
La première étape fut de rejoindre le Groenland, par la mer. Partis de Reykjavik le 3 août, nous avons longé les côtes islandaises durant trois jours avant de nous élancer pour une traversée de 200 milles nautiques vers les fjords de la côte Est. Après deux jours de haute mer, nous avons atterri à la hauteur du 69ème degré de latitude, à près de deux cents kilomètres du seul village de la région.
3. L’exploration
Durant deux semaines, nous sommes partis à la rencontre des glaciers, sommets, arêtes et voies rocheuses. Durant nos raids de trois à quatre jours, nous laissions notre catamaran en sécurité sur des plages avec nos réserves de nourriture, et l’utilisions pour nous déplacer entre les fjords ou à l’intérieur de ces derniers.
4. Le retour
A la fin du mois d’août, nous avons à nouveau navigué trois jours en haute mer pour rejoindre l’Islande et rentrer à la maison, au rythme du souffle des baleines qui nous ont escortés sur plus de la moitié de la traversée !
Durant deux semaines, nous sommes partis à la rencontre des glaciers, sommets, arêtes et voies rocheuses. Durant nos raids de trois à quatre jours, nous laissions notre catamaran en sécurité sur des plages avec nos réserves de nourriture, et l’utilisions pour nous déplacer entre les fjords ou à l’intérieur de ces derniers.
4. Le retour
A la fin du mois d’août, nous avons à nouveau navigué trois jours en haute mer pour rejoindre l’Islande et rentrer à la maison, au rythme du souffle des baleines qui nous ont escortés sur plus de la moitié de la traversée !
Les moments forts
- L’apparition des montagnes du Groenland à l’horizon, après deux nuits blanches à la barre
- La rencontre avec un ours, quelques heures après notre arrivée, devant l’île où nous avions débarqué
- L’euphorie d’accéder au sommet après la longue marche sur le glacier
- La brume mystique, bleue et rosée, un peu inquiétante dans la pétole au milieu du détroit du Danemark
- La rencontre avec un ours, quelques heures après notre arrivée, devant l’île où nous avions débarqué
- L’euphorie d’accéder au sommet après la longue marche sur le glacier
- La brume mystique, bleue et rosée, un peu inquiétante dans la pétole au milieu du détroit du Danemark
Ce qui se cache derrière
Mêler alpinisme et navigation pour explorer une côte montagneuse : un cata de sport comme véhicule d’exploration et d’aventure
Un bateau pour une aventure en montagne.
Parce que c’est le seul support nous permettant d’atteindre cette région, en été et en autonomie, et de nous y déplacer sur des distances importantes avec le matériel et l’approvisionnement de plusieurs semaines.
Parce que c’est le seul support nous permettant d’atteindre cette région, en été et en autonomie, et de nous y déplacer sur des distances importantes avec le matériel et l’approvisionnement de plusieurs semaines.
La légèreté pour la liberté.
Contrairement aux voiliers habitables ou aux bateaux d’expédition, un bateau ultra léger nous permet de le hisser à terre et de l’abandonner sans nous soucier de sa sécurité, de la météo qu’il aura à supporter, des glaces dérivantes ou de la tenue du mouillage.
Contrairement aux voiliers habitables ou aux bateaux d’expédition, un bateau ultra léger nous permet de le hisser à terre et de l’abandonner sans nous soucier de sa sécurité, de la météo qu’il aura à supporter, des glaces dérivantes ou de la tenue du mouillage.
Sentir le milieu et s’en rapprocher.
Le dépouillement matériel (une centaine de kilos de chargement, dont 60 kilos de nourriture) et l’exposition aux éléments sont les conséquences de cette légèreté. C’est aussi ce qui nous rapproche du milieu dans lequel nous nous invitons : ils nous forcent à l’apprivoiser plutôt qu’à l’affronter, et limite naturellement notre impact via une moindre consommation de matériel.
Le dépouillement matériel (une centaine de kilos de chargement, dont 60 kilos de nourriture) et l’exposition aux éléments sont les conséquences de cette légèreté. C’est aussi ce qui nous rapproche du milieu dans lequel nous nous invitons : ils nous forcent à l’apprivoiser plutôt qu’à l’affronter, et limite naturellement notre impact via une moindre consommation de matériel.
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